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Non ma fille, tes cheveux ne sont pas un problème !

Lorsque vous êtes noire et que vous portez vos cheveux naturels et crépus, vous apprenez rapidement que vos cheveux peuvent poser problème, dans un certain nombre de situations. Non en réalité dès que vous prenez conscience de votre corps, vous réalisez que vos cheveux tels qu’ils poussent naturellement sur votre crâne sont un problème.

Dès nos premières années de vie, on constate que nos mamans et tantines passent un temps fou à s’occuper de nos cheveux. Il faut les laver, les démêler, les nourrir, puis les discipliner. Hors de question de laisser nos cheveux vivre leur vie comme ils l’entendent ! Tresses (souvent bien trop serrées), lissage, défrisage, dès le bas âge on nous enseigne que rien ne doit dépasser, que cela fait partie de notre hygiène corporelle, puis de notre beauté et enfin de notre identité. Au début c’est douloureux, puis on s’y fait, cela fini par faire partie de nous. Lorsque je jette un coup d’œil à mon enfance, je ne me souviens pas d’avoir un jour porté mes cheveux naturels au vent. J’ai en revanche un souvenir très précis des séances de coiffure douloureuses et fastidieuses.

J’ai arrêté le défrisage lorsque j’avais 26 ans. J’avais alors rasé mon crâne et je me souviendrai toujours de ce sentiment de liberté capillaire absolue que j’ai parfois envie de retrouver…Je n’ai jamais replongé dans ce que certaines américaines appellent « creamy crack » (Un terme découvert dans le documentaire Good Hair , qui fait à la fois référence à l’aspect crémeux du produit défrisant et au fait que lorsque l’on commence a défriser ses cheveux on a du mal à arrêter…Comme le crack cette drogue dure qui a fait tant de ravages dans la communauté noire et qui continue).

Il y a 4 ans lorsque ma fille est venue au monde, j’ai rapidement réalisé que ses cheveux faisaient l’objet de bien trop d’attention qu’ils ne méritaient. « Oh elle a beaucoup de cheveux », « Oh ses cheveux sont plutôt lisses », « Oh ses cheveux sont foncés », « Oh tu penses que ses cheveux vont rester comme ça ? », « Oh tu penses qu’elle aura tes cheveux  ou les cheveux de son papa ? ». Et quelques mois plus tard : « Oh elle a perdu ses cheveux ! ». Je pense honnêtement qu’elle a reçu durant ces premiers mois de vie plus de remarques sur ses cheveux que sur n’importe quelle partie de son corps ou sur sa personne tout court.

Ma fille est métisse : elle a un papa blanc aux cheveux raides et une maman noire aux cheveux crépus. Ses cheveux sont un véritable melting pot. Ils sont fins, denses, très frisés par endroits, crépus à d’autres. Ils blondissent au soleil, rétrécissent de manière impressionnante au contact de l’eau et forment des locs passé quelques jours sans démêlage. Et visiblement ils ne poussent pas assez vite au goût de certaines personnes. Tout cela me vaut de devoir répondre régulièrement à des questions (posées sur un ton inquisiteur) comme : « Oh mais tu as coupé ses cheveux ?! », « Oh mais pourquoi tu ne laisse pas pousser ses cheveux ?! », « Mais tu ne la coiffe pas ?! », « Pourquoi tu ne lui fais pas des tresses ?! ». Ces questions/remarques me sont à quelques rares exceptions adressées devant ma fille et cela dès que les enquêtrices (c’est toujours des femmes) capillaires se retrouvent face à ma petite frisée. En gros c’est : bonjour-le bisou-on ôte son manteau-et hop on aborde la question des cheveux de Maya.

En général j’essaye d’évacuer rapidement pour que Maya elle-même n’y prête pas plus d’attention, mais j’ai décidé de ne plus laisser faire (vous commencez à me connaître, je suis plutôt du genre à ne pas laisser couler longtemps) . Maya grandi et même si elle ne réagi pas et garde le sourire, elle entend et intègre un message qui ne me plaît pas du tout : ses cheveux sont un problème.

D’ailleurs il y a quelques mois, l’ATSEM de son ancienne école s’est permise de lui dire  : « Il faut dire à ta maman de te coiffer comme ça tu aura de beaux cheveux ». Et d’ ajouter que je devais lui laver les cheveux… Vous n’imaginez même pas la rage que j’ai du réprimer au fond de moi pour ne pas hurler « Mais pour qui elle se prend cette <insérer nom d’oiseau > ».

Maya a les cheveux vaporeux et le fait qu’ils blondissent à certains endroits au contact du soleil, leur font perdre en brillance et cela donne un effet pas « glossy » et donc pas cool ou pas propres selon les standards capillaires de cette société impitoyable envers les femmes et leurs physiques. Et comme en plus je ne cherche pas à corriger cet aspect naturel de sa chevelure en lui appliquant des produits bourrés de cochonneries (dont des perturbateurs qui pourraient lui déclencher une puberté précoce et un tas d’autres désagréments), je devais certainement passer pour une beatnik aux yeux de cette ATSEM qui a jugé plus sain de parler directement à ma fille.

 J’ai pris sur moi et j’ai expliqué à ma Maya qu’elle n’était pas forcée de se faire des tresses si elle n’en a pas envie (elle n’en est pas hyper fan et je la laisse vivre), que ses cheveux étaient très beaux portés en Afro et que cette personne n’avait aucunement le droit de lui imposer une manière de se coiffer. Cela n’a pas été facile, car Maya s’est mise à pleurer en me disant que l’ATSEM était une adulte et qu’il fallait écouter les adultes. Pour ceux qui n’ont pas étudié le droit, vous comprenez désormais aisément pourquoi les condamnations en justice comportant la mention par personne ayant autorité sur la victime entraînent une aggravation de la peine. A quel moment j’ai signé pour que l’encadrement scolaire complexe ma fille sur ses cheveux ?

En discutant avec des proches et avec beaucoup de pédagogie, j’ai réussi à leur faire comprendre pourquoi il était problématique de faire des cheveux des femmes noires et métissées le centre de discussions qu’elles n’ont pas initié. Et surtout à quel point il est néfaste d’entrer en contact avec une petite fille par le biais d’une remarque sur son physique. Et par remarque je ne vise pas uniquement les interrogations, mais également les compliments porteurs implicitement de jugement de valeur : « Ah ses cheveux ont poussé ! ». La récurrence de ces remarques, dans la mesure où elles visent toujours le même groupe de personnes est pour moi malaisante. Je demande une exonération d’attention !

Nos enfants évoluent dans une société normée dans laquelle il ne fait pas bon d’être différent du groupe dominant. Le groupe c’est celui qui environne l’enfant, mais également celui ou ceux qui lui sont (re)présentés en nombre. A 4 ans on se représente à travers son environnement, mais également à travers les livres ( notamment les contes que je trie de manière drastique), les dessins animés et les jouets. Même si les choses tendent à évoluer un peu on peine encore à trouver dans les circuits de distribution classiques des héroïnes ou des personnages noirs (non stéréotypés) qui ressemblent à nos enfants. Et en grandissant cela ne s’arrange pas énormément. Beaucoup de marques ou de journalistes utilisent encore des termes comme « dompter » ou « crinières » pour parler des cheveux des femmes noires et métissées ; lorsqu’elles en parlent.

Pour toutes ces raisons, l’estime de soi des petites filles noires et métissées en prend un sacré coup. Cette fragilisation identitaire est d’autant plus cruelle que l’invisibilisation médiatique et la dépréciation sociale  sont proportionnels au degré de mélanine desdites petites filles; et à leur position dans la classification du type de cheveu selon André Walker. Plus ce dernier étant crépu moins il est présenté comme étant beau, ou même représenté tout court. Dès leur plus jeune âge on apprend à ces petites filles qu’elles doivent tout faire pour entretenir leurs cheveux de manière à ce qu’ils soient longs et pas trop crépus.  C’est malheureux mais certains vont jusqu’à envisager le métissage comme un moyen de parvenir à ces objectifs.

Ma fille métisse avec ses cheveux courts qui poussent plus lentement que la moyenne des cheveux des petites filles métisses (je suppose, vu le nombre de fois où l’on me demande si j’ai coupé ses cheveux) et sa texture hybride qui obéit plus aux lois des cheveux crépus qu’à celle des cheveux de type caucasien, fait un peu figure d’Ovni. Mais ce n’est vraiment pas un problème, ni pour moi, ni pour elle. Et je veillerai à ce que ça ne le devienne jamais !

Non ma fille, tes cheveux ne sont pas un problème. Ce sont les gens qui ont des problèmes.

 Ne négligez jamais l’impact de remarques physiques sytématiques (positives ou négatives) sur l’estime de soi des enfants. Chaque personne mérite d’exister, d’être aimée et valorisée dans sa complexité.

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15 Commentaires

  • Laigre

    Bonjour Danielle! Merci pour ce post! Mon fils a 6 ans et est aussi métisse, avec les cheveux qui ressemble beaucoup à ceux de Maya. Je me rappelle des réflexions à sa naissance :oh je suis rassurée, il a tes cheveux….. (parce que….) On est séparé avec le papa depuis qu’il est petit et le sujet des cheveux et du coiffeur à très vite posé problème…. il voulait absolument lui raser la tête et le petit hurlait…. le bruit de la tondeuse, les cheveux qui tirent…..la larme reliée au cheveu en quelque sorte! Alors la bonne réflexion « non mais c’est de ta faute, il faut l’habituer et lui tirer sur les cheveux ! »????? maintenant c’est moi qui coupent les cheveux, mais pas trop court….pour lui, il s’aime avec « des cheveux » comme il dit…. par contre il m’a avoué dernièrement que beaucoup de personnes lui touchaient les cheveux … comme il est en CP les grands se lâchent….. ça aussi c’est relou…. on nous touche pas les cheveux à nous, les lisses, sinon ça graisse!!
    Olivia

    19 mai 2017 at 9 09 34 05345 Répondre
  • Ingrid

    Bonjour merci pour votre blog, super et continuez comme sa!

    19 mai 2017 at 10 10 08 05085 Répondre
  • Sandra

    WOW, après avoir lu votre article ( recommandé par blackbeautybag ), je suis effarée de ce que votre fille a subi et va continuer à subir malheureusement.

    Je suis aussi contente du fait que vous souleviez le fait que certains de nos frères et soeurs noirs veulent se métisser parce qu’ils veulent avoir des enfants avec des cheveux qui ne sont pas comme les leurs.

    C’est bien triste.

    19 mai 2017 at 16 04 21 05215 Répondre
  • Sheily

    Amen ! Comme tu le sais, mes cheveux ne sont pas un problème (sauf pour les autres, mais je ne suis pas les autres). Et les cheveux de mon fils ne sont pas un problème !

    19 mai 2017 at 21 09 32 05325 Répondre
  • Magali

    Beau témoignage. Pour ma part, j’ai la peau blanche et des cheveux très frisés que je continue à défriser de temps en trmps par confort de cooffage et aussi car j’ai essuyé un nombre de moqueries ou de remarques incalculables : caniche, tignasse, touffe etc à tel point que ma plus grande peur quand mes enfants sont nés c’est qu’ils aient les mêmes cheveux que moi !!!! Non pas car je trouve ça laid mais pour leur éviter les remarques désagréables et déplacées de certains. Ces souffrances et ce bourrage de crâne de la part de « la norme » marquent plus que l’on ne pense et je vous félicite de protéger votre fille de cela car mes parents n’ont pas su le faire et ont même participé à entretenir « le problème » cheveux.

    19 mai 2017 at 22 10 17 05175 Répondre
  • laura

    merci pour ce post. Je suis dans le même cas que toi. Je suis noire avec des cheveux crépus (ce qui pose problème pour certaines personnes dans mon entourage). Ma fille métisse, qui va avoir deux ans,fait l’objet de tellement de remarques sur ses cheveux et sa peau « Oh ils sont longs et bouclés, tu penses qu’ils deviendront crépus comme toi? » « tu crois qu’elle va rester comme ça ou elle va foncé encore ». C’est bien dommage mais heureusement en tant que femme noire, ayant subie la même chose enfant, je sais comment répondre lol. Je pense à toutes ces mamans blanches, asiatiques etc. qui découvrent à travers leurs enfants noirs toute la pression qu’ils subissent dans la société. Courage

    22 mai 2017 at 3 03 37 05375 Répondre
  • Agnès Duparc Dorier

    Bonjour Danielle
    Quel jolie prénom Maya!
    Je suis une métisse de 45 ans avec des cheveux crépus.
    Une famille de 4 filles metisses et la seule à avoir la boule de nuage.
    La différente, l’unique ..mais dans le fond celle qui est Tjrs HAPPY.
    Petite, mes soeurs rayonnant avec les longs cheveux lisses et je brillais avec ma toutouffe adorée. ..juste pour te dire que je me suis acceptée comme j’étais, sans JAMAIS me poser de question. Aujourd’hui, elle me suis partout. .et ce qui me désole elle devient lisse avec l’âge .
    Maya est magnifique et c’est Maya …sa petite soeur sera peut être différente ..heureusement on est unique.
    Ma mère a adoré avoir une fille ..pas comme les 3 autres et même aujourd’hui. .elle est en admiration devant mon afro
    Bisous d’Abidjan

    22 mai 2017 at 10 10 11 05115 Répondre
  • Muller

    Merci pour ce message ! je suis métisse. Je suis de toutes les couleurs : teint marron, yeux bleux, cheveux noirs, lèvres roses. Plutôt jolie. et bien depuis ma naissance j’ai toujours eu honte de mes cheveux crépus. Impossible pour moi de sortir sans être nattée. J’ai honte ! C’est comme ça.Peut être parce que ma mère a les les cheveux lisses et qu’elle ne savait pas quoi faire de ma tignasse. Peut être parce que j’ai toujours été la seule noire dans mon école.
    Mais quand mon fils de 7 ans, aussi crépu que moi, m’a dit maman j’aimerais bien avoir les cheveux lisses comme les copains. J’ai enlevé mes tresses. PAs question que mon fils soit seul fasse au monde. Nous vivons dans la campane charentaise.

    22 mai 2017 at 23 11 00 05005 Répondre
  • ElsaAC

    Bonjour,
    je suis ravie de lire votre article !
    A titre personnel, les cheveux de Maya sont magnifiques.

    Il se trouve que je suis blanche, avec de longs cheveux lisses, épais, châtains avec des reflets auburns/blonds au soleil. Pour ma part, j’ai dû me « battre » avec les coiffeurs pour qu’ils acceptent de me couper les cheveux au-dessus des épaules « – quoi ? des cheveux aussi beaux, aussi longs, il ne faut pas les couper ». Sauf que si, j’en ai envie, de toutes façons ils poussent très vite…
    Aujourd’hui j’ai deux enfants métisses, une petite fille de 6 ans et un garçon de 2 ans. Mon fils a des cheveux bouclés, avec le même grain que moi. Ma fille, elle, a des cheveux comme Maya. J’ai appris à la coiffer, j’ai découvert l’astreinte du démêlage/coiffage régulier et surtout la nécessité de nourrir le cheveux (je suis preneuse de conseils là-dessus).
    Ma fille rêve d’avoir des cheveux lisses, comme moi, j’imagine. Elle se débat avec l’idée que ses cheveux ne sont pas beaux. Pourtant, on lui répète tout le temps qu’ils sont très beaux, même si, effectivement, ce n’est pas vraiment envisageable de laisser les cheveux libres car au bout de deux jours c’est une masse de nœuds pénible à démêler pour tout le monde…
    Mais l’autre jour (jour rare où j’ai laissé les cheveux de ma fille détachés), j’ai été en colère moi aussi. Sur le chemin de l’école, une petite fille, 8 ans, nous accompagnait. D’origine indienne ou pakistanaise, elle avait de très longs cheveux noirs et lisses. Elle a eu une conversation avec ma fille. Je n’ai su qu’après coup, qu’elle lui disait « pourquoi tu coiffes pas tes cheveux ? Tu devrais les lisser, ils seront plus beaux. »
    Ma fille en a été affecté. Elle m’a demandé pourquoi ses cheveux n’étaient pas beaux. Le lendemain, j’ai parlé à cette enfant, qui n’avait aucune idée du mal qu’elle avait dit. Elle est conditionnée elle aussi.
    Voilà. Je me bats moi aussi pour que ma fille apprenne à apprécier sa beauté, quelle qu’elle soit. Mais j’ai beau lui dire qu’elle est belle et que ses cheveux sont magnifiques, le conditionnement est incroyablement fort. Peut-être parce que moi, sa maman, je suis blanche ? En tout cas, à l’âge d’un an et demi je lui ai offert une très jolie poupée métisse avec des cheveux noirs, épais et bouclés à coiffer. Elle a toujours refusé cette poupée, dès le premier instant, préférant des b**bies blondes aux cheveux lisses …

    23 mai 2017 at 10 10 20 05205 Répondre
  • Nina

    Bonjour,
    Article très intéressant qui me rappelle un évènement vécu par ma meilleure amie dont la fille de 8ans qui est « métisse » lui a dit qu’elle n’était pas belle parce que sa maman avait les cheveux crépus.
    Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi ce sujet capillaire à tant d’importance notamment dans la communauté noire?
    Est ce que l’entourage blancs des enfants « métisses » se soucient autant de ce sujet?
    Raison pour laquelle catégorisé une personne ou un groupe de personnes selon des caractéristiques physiques est contre productif.
    Métisse ou pas métisse, blonde ou brune quel est réellement l’intérêt de tous ses débats qui au final n’apportent rien, il suffit de s’accepter et de respecter l’autre sans vouloir à tout pris le mettre dans une case.

    27 mai 2017 at 23 11 20 05205 Répondre
  • Miss Niouz

    Super article que j’ai beaucoup apprécié. C’est vrai trop souvent nous sommes sujet à des remarques sur nos cheveux. Il est temps que cela cesse. J’ai décidé il y a peux d’assumer mes cheveux crépus non sans mal car je savais qu’à mon retour au bureau j’aurais à faire face à des remarques de mes collègues. Un jour je me suis mise en colère car une collègue s’était permise de me demander dans l’ascenseur et bien entendu devant tout le monde : »ce sont tes vraies cheveux ». C’est inadmissible de se voir interroger en permanence sur le sujet. J’ai juste envie d’hurler laissez mes cheveux tranquilles !

    10 juin 2017 at 19 07 49 06496 Répondre
  • Maemisa

    Bonjour, je viens de lire votre billet en entier et je suis effarée de voir qu’en 2017 les gens ne comprennent toujours pas Que nos enfants sont des personnes à part entière et qu’il faut les accepter tels qu’ils sont. Mon fils est né Avec des boucles sur le devant de la tête et les cheveux lisses a l’arrière. Maintenant sur le haut ses cheveux sont cotonneux et derrière il a des ressorts. Je suis métisse et mon mari est noir, il a le cheveu métis Mais hybride qui tend vers Le Roux au soleil (grâce à mon grand-père). Je suis très fière de sa chevelure et vous avez raison de vous battre pour que votre fille comprenne qu’elle est belle comme elle est. Actuellement je suis dans ce combat aussi, mon fils n’a que 15 mois Mais je refuse de lui couper les cheveux pour Que ca fasse « bien ». J’ai souvent des remarques sur le fait que « ça doit être dur à peigner », « c’est un garçon pourquoi tu ne coupes pas? » Je sais que la route sera longue pour faire évoluer les mentalités mais je veux qu’il s’assume plus tard et qu’il apprenne la tolérance et le respect de l’autre dans ce qu’il est.
    Courage !

    9 août 2017 at 14 02 57 08578 Répondre
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    29 mai 2018 at 15 03 57 05575 Répondre
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    15 janvier 2020 at 19 07 43 01431 Répondre
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