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L’épineux choix de la poussette

 

En matière d’accessoires de puériculture, la poussette est sans conteste l’un des objets qui suscite le plus d’interrogations. Comment la choisir, qu’est ce qu’il faut privilégier, pourquoi certaines coûtent aussi chères ? Je suis loin d’avoir réponse à tout, mais avec trois enfants, je peux vous parler de notre expérience.

Grands adeptes du portage (Sling, puis porte bébé préformé), le passage à la poussette s’est fait relativement tard pour nos deux grandes. En effet, jusqu’à l’arrivée d’Elie, la question du choix de la poussette ne s’était pas posée que bien plus tard…

Lorsque Maya est née nous l’avons portée jusqu’à 13 mois environ, avant de faire l’acquisition d’une poussette canne. Nous avions choisi la Mac Laren pour sa légèrté et son petit gabarit lui permettant de passer sans soucis les portiques du métro. Nous l’avons achetée d’occasion sur le bon coin, à une famille qui s’en est peu servi. Nous habitions alors dans un immeuble ne disposant pas d’espace de stockage pour la poussette. Tout juste si nous pouvions la caser dans un coin derrière l’escalier menant aux etages. La copropriété « tolérait » qu’on la laisse là dans la journée, mais pas question qu’elle y passe la nuit. Il fallait faciliter l’accès au local de poubelles pour les éboueurs dont le travail est déjà assez difficile comme cela.

Pour Nina nous avions déménagé et nous bénéficions alors d’ un espace pour stocker les poussettes. Le portage en extérieur et au quotidien c’était très pratique lorsque je n’avais que Maya. Mais ça devenait compliqué avec un autre enfant à qui il faut donner la main et vraiment surveiller sur un trajet en agglomération. J’avais l’impression de faire un numéro de contortioniste pour lui mettre son manteau, lacer ses chaussures etc. Apres l’école lorsque nous allions au parc c’etait beaucoup plus physique pour moi de la surveiller. Les allers retour entre le banc sur lequel je m’installais avec bébé Nina et le portique sur lequel elle jouait, avec un bébé en écharpe c’était physique.

Je l’ai néanmoins fait jusqu’à 6 mois environ avant de m’interroger sur le choix d’une poussette. J’ai posé la question sur un groupe Facebook et là une abonnée m’a proposé de me vendre une poussette dont elle ne s’était jamais servie. La poussette me permettait d’avoir Nina face à moi jusqu’à presque 12 mois. Du coup je suis passée à la poussette pour nos trajets en agglomération et notre vie de quartier quotidienne. C’était cool. Je pouvais même en profiter pour faire quelques courses. Et quand j’étais seule je portais Nina. C’était une poussette de la marque espagnole Mamas y papas. Je la trouvait très malléable même si elle prenait un chouia trop de place dans le bus par exemple. Le défaut qu’elle avait c’est le peu d’espace en dessous pour y mettre des affaires. C’est un modèle qui se rapprochait en terme de désigne de la Stokke. Puis à partir de 12 mois Nina a récupéré la poussette canne de sa grande sœur.

 

Pour Élie, j’envisageais le même schéma. Mais la vie avait d’autres plans pour moi. Comme je l’ai raconté dans mon podcast, 12 jours après mon accouchement j’ai été opérée. Tous les détails ici.

Il s’en est suivi une hospitalisation, puis une rééducation que je poursuis aujourd’hui. Je peux pour le moment porter Élie, à la maison ou sur des petits trajets comme pour aller le récupérer chez sa nounou qui habite le même immeuble. Mais impossible de le porter pour effectuer des trajets quotidiens, aller chercher les filles à l’école etc. Puis il y a désormais deux enfants en bas âge sur lesquels il faut veiller, alors autant vous dire que le portage c’était mission impossible pour moi.

Il me fallait donc une poussette qui puisse accueillir mon bébé dès la naissance, mais qui soit malléable et me permette d’être à l’aise dans mes déplacements avec les filles.

Nous n’avons pas de voiture et nous faisons tout à pieds ou en train pour les déplacements longs. Nous prenons le taxi pour les transferts.

Lorsque l’agence Com&Kids avec qui je travaille régulièrement m’a proposé de tester la poussette Limo de la marque Vidiamo , je n’ai pas hésité une seule seconde. J’avais découvert la marque sur Instagram et j’étais bluffée par toutes les options de cette poussette. Sur ces photos vous pouvez voir une utilisation de base, des la naissance (jusqu’à 6mois)avec le couffin, qui permet de transporter bébé en respectant sa physiologie. Lorsque bébé sera en mesure de tenir seul la position assis (dans quelques semaines à mon avis) on rangera le couffin. Il pourra alors profiter directement du châssis. Je vous en reparlerai, ainsi que l’option strapontin qui peut accueillir un enfant qui marche déjà, jusqu’à 4 ans. J’ai vraiment trouvé le système super ! Et lorsque le strapontin n’est pas utilisé on peut carrément y installer un panier de courses fourni avec la poussette.

Cette poussette c’est un peu le rêve de tous les parents qui ont plusieurs enfants en bas âge, et en particulier ceux qui se sont posés la question de l’achat d’une poussette double lorsque les naissances sont rapprochées.

Mes deux derniers ont trois ans de différence, mais je suis une maman assez active, qui n’utilise que les transports en commun. La poste la plus proche est à 15minutes à pieds de chez moi, le médecin 12minutes. La mairie et le centre administratif également. La rue où se trouve les boutiques un peu sympa, les librairies, pour enfants et autres animations également. On attrape un bus lorsque l’on en croise un, mais on attend pas. On y va à pieds et avec Nina, nous ne sommes pas à l’abri du « je ne veux plus marcher, je suis fatiguée »…On peut alors dans ce cas, installer Nina sur le strapontin qui se trouve à l’avant de la poussette et que l’on peut déployer lorsque l’on en a besoin.

J’ai trouvé vraiment sympa l’idée de cette poussette qui puisse accueillir ma Nina, sans gêner Élie, sur un strapontin qui se plie et se fait oublier.

Que je puisse y ajouter mon panier de courses sans perturber bébé.

Qu’elle ne soit pas pour autant trop encombrante et qu’elle se replie et se déplie en un tour de main.

Son châssis n’est pas trop large donc aucun soucis pour prendre le bus ou passer les portiques dans les gares.

Elle n’est pas ultra légère, mais il s’agit d’une poussette simple qui se transforme  qui se comporte comme une double donc il ne faut pas s’attendre à la légèreté de la Yo-Yo. Pour une poussette qui peut accueillir deux enfants il faut une certaine stabilité pour éviter que la poussette ne se renverse par exemple.

Je trouvais intéressant de vous présenter cette poussette unique en son genre, qui existe en 4 couleurs : noir, bleu pétrole, gris carbone (celle que j’ai) et rouge framboise.. Rendez-vous sur le site vidiamo.com pour avoir tous les détails sur cette super poussette.

Vous pouvez la trouver dans la plupart des magasins de puériculture (Cmonpremier, Bambinou, Natalys, autour de bébé, Bebecash…). Retrouvez la liste des points de vente ici

 

 

Je vous la présenterai plus en détails au fil de notre utilisation. Rendez-vous sur Instagram pour cela. Je reçois régulièrement des questions sur du choix de matériel de puériculture alors j’y ai dédié une story à la Une.

 

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