J’aimerai vous parler de livres qui m’ont fait énormément de bien durant mon hospitalisation. Je commence par le livre de Géraldine Dormoy, Un cancer pas si grave. Quelques jours après mon opération, j’ai reçu la visite de ma belle sœur qui m’a demandé au préalable si je souhaitais qu’elle m’emmène quelque chose. Elle m’a demandé si un livre en particulier me faisait envie, et sans hésiter je lui ai répondu Un cancer pas si grave.
Géraldine Dormoy fait partie des toutes premières blogueuses que j’ai suivi (via son ancien blog Café Mode). J’ai toujours aimé sa manière de se raconter et son regard sur la société.
J’ai suivi sa transition professionnelle vers le journalisme et comme beaucoup de lectrices c’est par son biais que j’ai connu et commencé à lire l’Express Style. J’ai été ravie qu’elle en devienne la rédactrice en chef et j’ai même eu le plaisir de piger en beauté Afro sous la direction de Géraldine.
Bref, vous l’aurez compris, Géraldine Dormoy fait partie de ces personnes dont j’ai pu apprécier et admirer le parcours sur internet.
Je savais qu’elle écrirait un bouquin, pour moi elle avait vraiment l’étoffe d’une écrivaine-du moins celles que j’aime lire.
En revanche j’étais très loin d’imaginer que son premier bouquin porterait sur son cancer. Lorsqu’elle en a parlé sur son compte instagram j’en ai eu le souffle coupé.
Lorsque l’on admire une personne on l’idéalise un peu et on la pense limite incassable.
Il était donc logique que j’achète son livre, que je lui rende un peu de tout ce qu’elle m’a apporté durant ces années. Que je lui montre du soutien.
Géraldine avait déjà consacré une série d’articles sur l’Express Style à sa maladie. Du diagnostique fin 2017, aux suites de traitement.
Avec toujours cette transparence et ce dynamisme qu’on lui connaît. Je savais donc à quoi m’en tenir
Ou plutôt je savais que le ton ne serait pas larmoyant. Ce n’est pas le cas. Même si Géraldine ne nous cache rien des sentiments intenses qui l’ont traversée durant cette épreuve, le fil conducteur reste sa détermination à s’en sortir. Mieux encore, Géraldine nous explique comment elle a traversé ces longs mois du diagnostique à la fin du traitement, avec la conviction qu’elle vaincrait le Cancer.
Ceci etant dit, Géraldine ne nous donne pas de leçon de survie à base de phrases motivationelles. Elle fait mieux que ça, sous la forme d’un journal de bord, elle nous raconte jour après jour comment elle a vécu après la découverte de son Cancer.
Son quotidien de maman, épouse et rédactrice en chef avec ses hauts, ses bas, ses petites victoires et ses craintes.
On y découvre comment ses proches ont réagi et cheminé à ses côtés. On y découvre également des informations sur sa prise en charge. Des choses dont on a pas du tout conscience lorsque l’on est de l’autre côté de la maladie, et ceci parfois même lorsque l’on est intime avec une personne malade. Géraldine nous dit presque tout, en mettant surtout l’accent sur sa propre expérience, sur ses ressentis, sur sa manière de faire face.
C’est un livre qui traite bien sur d’un sujet grave, mais qui est paradoxalement très agréable à lire. Je l’ai terminé lorsque j’étais en centre de rééducation. Étant peu mobile, en lisant Géraldine, j’avais l’impression qu’une voisine de chambre venait discuter avec moi. Et en le terminant, j’ai non seulement était très heureuse que ce cancer se soit avéré pas si grave que ça, mais il m’a permis de renforcer cette conviction que la manière dont on aborde la maladie a un impact certain sur le pronostique.
Je vous recommande vivement ce livre, qui est une belle et sincère Ôde à la vie.
Un Cancer pas si grave, Géraldine Dormoy (disponible sur Amazon, cliquez sur l’image)