« Le terme est fixé à quand » ? Si vous avez déclaré votre grossesse dans les dernières semaines ou les derniers mois vous risquez d’ entendre souvent parler de « terme ». Le terme de la grossesse ou la date prévue d’accouchement (DPA) est la date à laquelle votre bébé est attendu. cette date est fixée à l’issue de l’échographie de datation, celle qui est prescrite après le test sanguin confirmant votre grossesse. Dans ce billet, je vais vous raconter mon expérience de dépassement de terme et partager avec vous les connaissances que j’ai pu acquérir sur la question du déclenchement depuis ma précédente grossesse. Installez-vous confortablement avec une boisson chaude, car il y a de lecture 🙂
En France et dans la majorité des pays occidentaux la durée de la grossesse est fixée à 41 semaines. 41 semaines d’aménorrhée (41SA), autrement dit 41 semaines à compté du premier jour de vos dernières règles.
Il s’agit là d’une durée idéale mais dès la 37e semaine le corps médical considère que le bébé peut arriver sans danger. Avant 37 semaines on considère la naissance (et le bébé) comme prématurée et au delà on dit que le terme est dépassé. C’est dans cette dernière situation que je me suis trouvée. J’ai accouché à 41SA+5, soit 5 jours après mon terme.
Cette situation qui est très bien gérée par le corps médical a pourtant suscité pas mal d’interrogations et quelques angoisses dans mon entourage. C’est sûr que 41 semaines c’est long et nous avions tous hâte de voir arriver la puce, mais la nature est bien faite. Dès lors que le dépassement du terme ne présente pas de danger pour la mère ou pour l’enfant, il n’y a pas de quoi paniquer et surtout pas de raison de contrarier le cours des évènements.
Pourtant plusieurs personnes m’ont rapidement parlé de déclenchement. Comme un joker que je pouvais activer à tout moment. J’en ai été assez surprise, car j’affichais non seulement une certaine forme (comme on peut l’être à 9 mois de grossesse) couplée à un moral d’acier, mais mon bébé se portait également à merveille. Le jour de mon terme avec le barbu nous avons même réalisé ces photos, puis j’ai filé seule à la maternité pour une visite de contrôle à l’issue de laquelle une sage-femme m’a confirmé ce que je savais déjà : bébé arrivera quand il l’aura décidé (Dans la limite de 6jours, soit déclenchement à 42SA si il ne se décide pas).
Puis j’ai réalisé que comme beaucoup de choses qui concernent la grossesse, il y a une méconnaissance du sens et de la portée réelle de certains actes pratiqués dans ce cadre. J’ai moi même appris énormément lors de cette grossesse et j’ai depuis à cœur d’entretenir avec vous une conversation sur le sujet. Avec le recul que m’offre mon premier accouchement il y a 4 ans, je constate que comme beaucoup de femmes je m’en suis toujours remise les yeux fermés au corps médical. Je me posais déjà certaines questions car je suis de nature curieuse et j’aime comprendre les choses que l’on m’impose, mais là je n’osais pas les formuler de peur d’outrepasser mon rôle de « patiente »…J’étais dans une position passive et je m’en contentais, comme si dans le cadre de la grossesse mon corps appartenait totalement à ceux chargés de m’aider à mettre mon enfant au monde. En discutant avec plusieurs personnes, mamans une, deux, trois, quatre, cinq et même six fois, j’ai réalisé que j’étais loin d’être la seule dans ce cas.Une lectrice m’a d’ailleurs demandé si je ne souhaitais pas être déclenchée. Ce billet c’est un peu ma réponse à cette question.
Il faut dire qu’il est parfois difficile de créer un temps de discussion lors des visites et lorsque tout se passe bien on n’a pas forcément envie de pousser le questionnement vers des choses qui peuvent-si on est primipare notamment-être potentiellement anxiogènes.
Quand le terme est dépassé
Comme je le disais plus haut, au delà de 41 semaines on considère que le terme est dépassé. Le protocole dans ces cas peut être différent d’une maternité à une autre (renseignez-vous au moment de votre inscription si c’est important pour vous). J’ai accouché à la maternité de l‘Institut Hospitalier Franco-Britannique à Levallois , dont le protocole est le suivant : le jour J (jour de mon terme ou de ma DPA), j’ai dû me rendre à la maternité pour une visite de contrôle. Cette visite de contrôle est renouvelée toutes les 48h, dans la limite de 6 jours. Pas de rendez-vous, je devais me présenter spontanément entre7 et 10h à l’accueil de la maternité et invoquer un « monitoring ». J’étais alors enregistrée sur la liste des urgences maternité. Il s’agit d’une petite structure donc j’ai rarement attendu plus de 30 minutes, et parfois j’étais seule dans la salle d’attente. Un bon point à prendre en considération dans le choix de votre maternité (on en reparle :))
Le contrôle débutait toujours par un test urinaire, suivi donc du fameux monitoring . Le monitoring a pour but de contrôler le rythme cardiaque du bébé. Pour cela la sage-femme vous installe dans une salle au calme, vous allonge sur un lit médical et vous pose des capteurs sur le ventre à l’endroit du cœur du bébé. Elle vous abandonne ensuite pour 30minutes. J’en profitais pour lire ou dormir ! Elle procède ensuite à une lecture de l’enregistrement du dit rythme afin de déceler une éventuelle anomalie. Par deux fois elle m’a par exemple fait revenir une heure plus tard (je devais faire une petite ballade dans les environs de la maternité histoire de prendre un peu d’air frais et déstresser éventuellement bébé) pour un nouveau monitoring de 30 minutes car le premier révélait un rythme cardiaque trop élevé. Fort heureusement à chaque fois tout rentrait dans l’ordre et je pouvais regagner tranquillement mon domicile.
Lors de ces visites la sage femme vérifie également l’état de dilatation du col qui indique que l’accouchement peut être imminent (j’étais dilatée à 1 pendant 6 jours !). Ainsi que la tension de la future maman et on la soumet à un questionnaire oral pour savoir si elle n’a pas de pertes particulières (sang, liquide…), si elle n’a pas une sensation de mouches devant les yeux, des maux de tête persistants ou des membres (mains, jambes, pieds) anormalement gonflés.
La visite se termine par une échographie réalisée par un médecin. Elle a pour but de vérifier que le bébé se trouve dans une position favorable pour sortir, si il dispose de suffisamment de liquide amniotique et si il n’est pas trop à l’étroit.
C’est quoi au juste un déclenchement ?
Le déclenchement consiste à provoquer le travail et donc l’accouchement. Ce déclenchement ne doit pas être confondu avec une « stimulation » du travail, même si les méthodes employées dans les deux cas peuvent être les mêmes. La Stimulation intervient lorsque le travail est jugé trop long (il a donc déjà débuté) et que cette lenteur présente un danger pour le bébé ou pour la maman. A noter que même sans aller jusqu’au péril pour la mère ou l’enfant, un travail qui dure en longueur peut être particulièrement éprouvant pour la maman (même avec péridural et je sais que quoi je parle ! ), la privant ainsi des forces nécessaires pour la délivrance (le fameux « Poussez/Inspirez/Bloquez » pour permettre au bébé de sortir).
Le déclenchement artificiel est en outre à distinguer des méthodes dites naturelles qui sont beaucoup plus aléatoires, mais restent tout de même à manier avec beaucoup de précaution !
D’ailleurs on dit plutôt de ces méthodes naturelles qu’elles favorisent le travail plus qu’elles ne le déclenche. Mais la grossesse n’étant pas une science exacte, la plus grande prudence est de mise ! Parlez-en avec votre sage-femme ou votre obstétricien.
Les méthodes naturelles
Les pratiques « douces » qui respectent la physiologie du corps
- La médecine douce : acupuncture, ostéopathie, homéopathie, réflexologie Plantaire
- Faire l’amour : en raison de la présence importante dans le sperme de prostaglandine, une hormone qui agit sur la dilatation du col.
- La stimulation des mamelons : qui favorise la sécrétion d’ocytocine naturelle qui aide l’utérus à se contracter.
- Les plantes : à consommer en infusion dès le début du dernier mois de grossesse. L’une des plus réputées pour cela est l’infusion de feuille de framboisier.
- Les huiles essentielles : utilisées en massage dans le bas du dos. Demandez conseil à votre sage-femme ou votre obstétricien !
- Se promener : le fait de marcher peut vous faire bénéficier de la gravité, qui favorise la pression de la tête du bébé sur le col de l’utérus et donc potentiellement le démarrage du travail. (Complètement inopérant pour moi !)
Les pratiques plus invasives
- Le décollement de membranes : réalisé par un obstétricien ou une sage-femme, il consiste à décoller avec un doigt les membranes qui se situent au niveau du pôle inférieur de l’utérus. C’est un geste (très) douloureux et pas forcément efficace (parfois le déclenchement artificiel en sus reste nécessaire). Le geste peut être effectué dès 37SA et être renouvelé plusieurs fois jusqu’au déclenchement du travail. N’hésitez pas à en discuter avec votre praticien. La veille de mon accouchement, lors de ma visite de contrôle j’étais dilaté à 2 et le gynécologue à l’issue de l’échographie m’a proposé un décollement. J’ai refusé en lui indiquant que je préférais que le travail se déclenche de manière naturelle et spontanée. Ce qu’il a parfaitement compris et accepté.J’étais alors à j+4 du terme. Comme je le disais plus haut, pourquoi se soumettre à un geste aussi invasif alors qu’il n’y a aucune urgence médicale ?
- La rupture des membranes (rupture artificielle de la poche des eaux) est quant à elle effectuée le plus souvent pour stimuler un travail (pour les raisons que j’invoque plus haut) qui a déjà démarré mais qui dure en longueur.
- l’huile de ricin : une recette de grand-mère particulièrement efficace, à utiliser uniquement de manière encadrée (et en dernier recours lorsque le col est mûr) car elle (l’ingestion d’huile de ricin) peut provoquer des contractions particulièrement violentes d’entrée de jeu. Et présente pas mal d’effets secondaire (laxative)…Là encore demandez conseil, c’est la sage-femme qui se chargera du dosage.
Les méthodes artificielles
- L’ocytocine : l’ocytocine est une hormone qui est naturellement sécrétée par le corps dans le but de stimuler le travail (par contraction des muscles lisses de l’utérus). Son nom (d’origine Grecque) signifie d’ailleurs accouchement rapide. Elle possède bien d’autres effets bénéfiques sur les mammifères, mais ce n’est pas le sujet. La médecine a réussi à créer une version synthétique de cette hormone que l’on va injecter à la future mère pour provoquer (le plus souvent associée à une rupture des membranes) ou stimuler le travail lorsque les autres moyens ne donnent pas de résultats satisfaisants.
A noter que le travail peut également être déclenché par l’administration d’un gel de prostaglandine ou ballon, mais je ne vais pas m’attarder sur cette méthode. Je vous invite à consulter cet article qui synthétise toutes les méthodes de déclenchement/stimulation du travail, si le sujet vous intéresse.
Les effets ou conséquences du déclenchement
Pour mon premier accouchement ainsi que pour ce dernier, j’ai reçu de l’ocytocine pour stimuler le travail car mes contractions (bien qu’ultra douloureuses) n’étaient pas assez efficaces sur la dilatation du col. Pour le premier j’avais perdu les eaux 24h plus tôt et j’étais en travail depuis de longues heures déjà lorsque l’on m’a administré le produit. Pour vous donner une idée, j’ai accouché 17h après la perte des eaux ! Pour ce dernier accouchement le travail a débuté sans perte des eaux, mais avec des contractions très douloureuses, mais une fois de plus pas assez efficaces face à un col en béton armé ! Du coup, à mi chemin rupture de membrane par la sage-femme, puis quelques heures plus tard injection d’ocytocine. 10h de travail en tout avec une péridurale quasi inactive car bébé frappait déjà à la porte alors que le col était encore long ! Autant vous dire qu’au moment de la délivrance je n’avais plus de force….Fort heureusement on a toujours une mini réserve qui couplée à la foi que tout va bien se passer, fait des miracles !
Si pour ce dernier accouchement l’injection d’ocytocine n’a pas eu d’effet sur le bébé, pour le premier nous avons assisté à un ralentissement de son rythme cardiaque. Une situation à prendre au sérieux car si elle perdure, la césarienne peut s’avérer indispensable pour protéger le bébé. Cet l’un des effets secondaire de l’ocytocine qui est souvent évoqué.
Ce dont on parle moins, c’est le fait pour la maman de perdre le contrôle de son accouchement.Pour autant que l’on puisse « contrôler » soi même les choses à ce moment dirons beaucoup de femmes avec qui j’ai discuté (et même des femmes qui n’ont jamais eu d’enfants !). Mais oui lorsque tout se passe bien et que l’on est bien encadré avec un personnel à l’écoute on peut décider de certaines choses et pas des moindres.
L’administration d’ocytocine de synthèse a pour effet de modifier les contractions qui deviennent alors plus fortes, plus fréquentes et plus longues…Ces contractions sont par conséquent beaucoup moins supportables pour la grande majorité des femmes. D’ailleurs l’injection d’ocytocine s’accompagne quasi toujours par la pose de la péridurale.
C’est l’une des raisons pour lesquelles je ne souhaitais pas être déclenchée. Je souhaitais non seulement que le travail débute de manière naturelle et spontanée, mais je souhaitais que le choix d’avoir recours ou non à la péridurale me revienne. Après 5h de travail j’ai décidé de la prendre car je n’en pouvais plus.
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que je trouve qu’il est important d’être véritablement informée des pratiques et des raisons du recours à tel ou tel acte. Malheureusement la médicalisation de l’accouchement a à mon sens réduit la proximité qu’il pouvait y avoir entre les femmes et celles qui les accouchaient jadis. Les sage-femmes font un travail formidable, mais elles ne disposent pas toujours du temps et de l’espace nécessaire pour nous informer plus largement sur les actes en eux-mêmes. Les obstétriciens-fréquemment appelés en urgence-n’en parlons pas ! Il reste les bouquins, mais dès fois on a peur d’en apprendre trop et de se mettre à psychoter.
J’espère que ce billet et mon expérience personnelle vous aura éclairé sur le sujet. Je vous recommande le livre Attendre Bébé… Autrement, Ressources pour une grossesse naturelle
Un précieux guide qui m’a énormément aidé durant ma grossesse, ainsi que pour la préparation de ce billet.
Photo : Splendide Visuel
10 Commentaires
Diidou
J’espère avoir la chance un jour de vivre une grossesse… Quoi qu’il en soit, je ne manquerai pas de revenir relire tes différents articles, encore mieux qu’un guide de grossesse que l’on peut trouver dans le commerce.
D.
Merci Diidou ! Je te le souhaite de tout cœur
Ayyahh
J’ai lu ton article d’un trait et il m’a donné envie d’écrire sur le suivi des grossesses ici à Ouaga qui est tellement différent de celui en France. Je pense que je vais le faire.
Edith
Bonne idée je serai ravie de lire Je suis originaire du Burkina Et la mère y était sage femme dans sa jeunesse et j’aime quand elle me partage ses expériences
D.
Merveilleux Edith
Edith
Bonne idée je serai ravie de lire vos expériences du pays… Je suis originaire du Burkina Et ma mère y était sage femme dans sa jeunesse et j’aime quand elle me partage ses expériences
D.
Bonjour Ayyahh ce serait vraiment un plaisir de te lire et decouvrir comment le suivi se passe à Ouaga. Je suis friande de toutes ces histoires
Edith
Merci Bestofd pour votre expérience Et vos idées que je partage sur bons nombres de points. Pour ma part mon second accouchement s’est deroulé très vite. 1ère contraction… Le temps de me doucher et d’accompagner mon 1er chez ma mère que me voilà en train d’accoucher dans la voiture c’est à dire un peu plus d’une heure après. J’étais à terme + 4j selon les calculs je dirais Car la date du terme était approximative puisque la date des dernières règles n’était pas précise. Je pense que j’étais à terme et que mon petit Ismaël était juste prêt tout simplement! Je l’avoue j’ai eu de la chance que tout ce soit bien passé Et Sans complications cependant Je me suis rendue compte en accouchant seule (mon mari à continué de conduire) que la nature est très bien faite! Dès lors que j’ai senti que je ne pourrais pas retenir l’envie de pousser et au vue de la douleur des contractions… En 2/3 contractions bébé était dans mes bras la poche des eaux s’est percée SEULE dans la voiture également… De chez ma mère à la maternité et vu que Nous étions presque seuls sur la route nous avons du mettre 15 minutes au plus je dirais (Pour mon 1er accouchement je suis arrivée à la maternité dilatée à 9 centimètres et j’ai accouché dans la foulée à peine 1 heure après mon arrivée et On m’avait perçé la poche des eaux pfffff Sans vraiment me dire que ce n’était pas « obligatoire » dans mon cas…). Je suis pour l’avancée de la médecine notamment en matière d’obstétrique et en France nous bénéficions d’un bon suivi. Mais le naturel doit primer! Je m’explique… Je pense qu’il ne faut pas forcer les choses lorsque Ce n’est pas nécessaire et ne pas privilégier le côté médicalisé! Je pense aussi que la peur d’accoucher ou de souffrir ne doit pas pousser les femmes à tout accepter lorsque l’on peut éviter (ex: programmer un accouchement alors que la grossesse n’est pas à risque pour arranger le gynécologue qui suit la grossesse ou demander un déclenchement parce qu’on n’en à marre d’attendre le bébé « Désolée » Mais cela devient Trop commun et ça m’horripile). Pour ma part dès lors que j’ai dépassé mon terme le jour J puis toutes les 24h pour les visites de contrôle On me poussait à forcer la nature Et Je m’y suis opposée clairement car je me sentais bien Bébé aussi était encore à l’aise Et avait assez de liquide amniotique. De plus en vue de la date du terme approximative je ne me trouvais pas à 1 jour près! J’ai préferé attendre Et ne regrette rien c’est plus à la maternité que certaines personnes étaient sous pression! Un jour de contrôle je me suis d’ailleurs faite « disputer » Par une employée car Je ne m’étais pas présenté en matinée Et On l’a gentiment expliqué que les créneaux du matin c’est justement l’idéal pour déclencher les accouchements Et c’est pour cela qu’il faut bien respecter ect. Bien sur certaines personnes ont osé me dire « Non Mais Edith tu as Trop attendu au point où tu as Accouché dans ta voiture … » Mais N’importe Quoi!!! J’accouche rapidement c’est tout) Bref un peu long aussi malgré les raccourcis mais çà m’a fait plaisir de partager mon expérience
Marinette
Merci beaucoup Danièle pour ton témoignage partagée. c´est toujours un plaisir de te lire, ca m´aide énormenment de lire les expériences des autres et d´en apprendre beaucoup de choses et ca me prépare également pour ma premiere grossesse.
@Edith ton témoignage est poignant wahhhh, ca me rapelle l´histoire des femmes hébreux en égypte(lors de la tuérie des nouveaux nés opéré par Pharaon et son gouvernement) qui étaient qualifées de femmes fortes et vigoureuses et avaient la réputation d´accoucher toutes seules!
merci beaucoup les filles
Sandra
Chère Danielle,
Je prends enfin un temps pour commenter cet article qui m’interpelle étant actuellement enceinte. Tu le sais que depuis toujours, je suis très sensible à ta plume concernant la maternité.
Je n’avais pour l’instant pas lu ou vu de témoignages concernant un dépassement du terme et je suis heureuse d’avoir ton témoignage dans ce sens. Je suis un peu comme toi, je m’en remets beaucoup au corp médical puisque j’imagine que si il y a le moindre danger : le nécessaire sera fait ! En tout cas, merci pour tous ses détails car on s’imagine toujours que si notre corps réagit autrement que la norme c’est alarmant hors cela signifie juste que chacun avance à son rythme !
Bien à toi.