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Best of : les supers papas de cinéma

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Demain c’est la fête des pères (comment ça ha bon ?) ! Amusée par l’article de Slate.fr sur les pires pères du cinéma américain, j’ai souhaité faire à mon tour un big UP aux papas les plus OP du cinéma !
Tantôt papa courage, tantôt papa gâteau, ils m’ont fait rire ou pleurer, et parfois cela leur a valu la reconnaissance de la profession. Papa c’est quand même l’un des meilleurs rôles au monde, même au cinéma !
Sans ordre particulier, je vous présente la crème de la crème :

Guido Orefice (Roberto Benigni) le papa de « La vie est belle »(1997)

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Ce film est sans conteste l’un des plus beaux et les plus horribles qui soit : Guido,  sa femme Dora et Giosue leur fils âgé de 5 ans sont déportés dans un camp de concentration nazi. Guido souhaitant tout faire pour éviter l’horreur à son fils, va alors mettre en place une sorte de jeu de rôle entre le petit garçon et lui, lui faisant croire que tout cela n’est que fiction. Comment expliquer à un enfant de 5 ans la cruauté humaine, le mal absolu ? Impossible pour Guido qui vit cette horrible révélation comme une atteinte à l’innocence de l’enfant…
Le film écrit et réalisé par Roberto Benigni lui-même lui valu l’Oscar du meilleur acteur, ainsi que ceux du meilleur film étranger et de la meilleure musique.

Chris Gardner (Will Smith) le papa de « A la Recherche du Bonheur » (2007)

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Chris Gardner, représentant de commerce a du mal à gagner sa vie et à subvenir au besoin de sa famille. De loyers impayés en factures qui s’accumulent, sa compagne finit par le quitter, le laissant avec Christopher leur petit garçon de 5 ans. Pour conserver la garde de son fils, Chris n’a alors qu’une seule solution : s’en sortir. Il se bat pour trouver un boulot, mais sans succès, alors il se retrouve à la rue avec son fils. Dès lors Chris va tout faire pour rester avec son fils, continuer à le nourrir et l’élever dans la dignité. Pour cela il comprend vite qu’il lui faut devenir quelqu’un, décrocher un emploi stable. Ayant de réelles aptitudes, Chris décroche un stage dans une grande firme. Mais la route est encore longue avant de retrouver une stabilité financière. Alors Chris déploie toutes les ressources souvent sous exploitées que chaque être humain possède en lui, afin de protéger son fils et lui enseigner au passage le courage et l’abnégation car c’est tout ce qu’il leur reste.
On ne peut pas s’empêcher de verser une larme face au courage de cet homme pour le rester et permettre à son petit bonhomme d’en devenir un grand plus tard !
Est-ce me fait de jouer face à son propre fils Jaden Smith qui rend Will Smith Magistral, ou le fait de savoir qu’il s’agit d’une histoire vraie…Et donc que cela peut arriver à n’importe qui ? En tout cas ce film valu à Will Smith une nomination pour l’Oscar du meilleur acteur !

Ted Kramer (Dustin Hoffman) le papa de « Kramer contre Kramer « (1979)

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Ted est un brillant publiciste, qui ne compte pas ses heures de travaille. Cela au détriment de sa famille. Sa femme Joanna lassée de lui envoyer des signaux de détresse qu’il ne voit pas, décide de le quitter en lui laissant leur fils Billy alors âgé de 7 ans. Ted au départ complètement perdu, ne sachant trop comment s’occuper seul d’un enfant, va tisser pendant 18 mois une relation exclusive avec son fils basée sur l’affection. Il est très émouvant de voir comment Ted va redoubler d’effort avec que l’épanouissement de son fils ne pâtisse de l’absence de sa mère. Malheureusement tout s’écroule lorsque Joanna revient et entame une démarche judiciaire afin d’obtenir la garde exclusive de son fils.
Comment ne pas être du côté de ce papa courage, à une époque où la justice confiait quasi automatiquement et quelque soit les circonstances la garde de l’enfant à la mère ? Un film qui inspira la chanson de Daniel Balavoine « Mon fils ma bataille », Ode à ces papas qui réclament le droit d’être des mères comme les autres.

John Quincy Archibald (Denzel Washington), le papa de « John Q. »(2002)

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John Q. Archibald a toujours veillé sur sa femme et Michael, leur fils de 9 ans. Le jour où ce dernier est emmené d’urgence à l’hôpital suite à un malaise, tout l’univers de John bascule. Pour avoir une chance de survivre, l’enfant doit subir une transplantation cardiaque et l’assurance ne couvrira pas les frais de l’opération. Désespéré, John décide de prendre l’hôpital en otage, pour obliger les médecins à le soigner.
Jusqu’où êtes vous prêt à aller pour sauver votre progéniture ? John Q. tente le tout pour le tout. Un peu américain, un peu too much, un film qui ne restera pas dans les anales, mais il est l’occasion d’une véritable réflexion sur le système de santé américain. Denzel y est comme à son habitude très juste !

Bryan Mills (Liam Neeson), le papa de « Taken » (2008)

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Ancien agent secret résidant à Los Angeles, Bryan assiste par téléphone à l’enlèvement, en plein Paris, de sa fille Kim. Devant faire face à un groupe de mafieux albanais spécialisé dans la traite des femmes et le proxénétisme, il aura besoin de tout son talent d’ex-agent pour l’en extirper en moins de 96 heures.
Ok bon là ça frise ne nanar, mais j’ai aime ce film, ET ce super papa que Liam Neeson campe. En mode :  » Si tu me ramène pas ma fille dans deux secondes je t’arrache le cœur et je te le fais manger », dans le genre best of Dad on fait pas mieux ! C’est aussi efficace que divertissant. Et puis on a tous des parents too much, alors ne jetons pas la pierre au réal 🙂

Dwight Henry (Wink Doucet) le papa dans « Les bêtes du sud sauvage » (2012)

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C’est vrai qu’il est alcoolique, violent et complètement déboussolé, mais Dwight Henry est celui sans qui Hushpuppy n’aurait pas pu survivre dans la bayou où ce père et sa fille ont élu domicile. Ce papa a appris à sa famille comment se nourrir seule grâce à ce qui l’entoure, comment se défendre, comment ne pas s’apitoyer sur son sort et ne jamais abandonner quand tout semble perdu et…comment survivre à l’absence d’une mère,quand le papa lui même ne s’en remet pas…Ce papa là m’a émue aux larmes !

Marin, le papa dans « le monde de Nemo » (2003)

nemoDans les eaux tropicales de la Grande Barrière de corail, un poisson-clown du nom de Marin mène une existence paisible avec son fils unique, Nemo. Redoutant l’océan et ses risques imprévisibles, il fait de son mieux pour protéger son fils. Comme tous les petits poissons de son âge, celui-ci rêve pourtant d’explorer les mystérieux récifs.
Lorsque Nemo disparaît, Marin devient malgré lui le héros d’une quête unique et palpitante. Le pauvre papa ignore que son rejeton à écailles a été emmené jusque dans l’aquarium d’un dentiste…
Un dessin animé qui plait aussi bien aux adultes qu’aux enfants, et porté par un papa prévenant, bienveillant, certes un peu sur-protecteur, mais qui donne une belle définition au mot paternité.

Michel, Pierre et Jacques (Michel Boujenah, Roland Giraud, André Dussollier), les papas de « Trois hommes et un couffins » (1985)

photo-3-hommes-et-un-couffin-1985-1Jacques, Pierre et Michel, célibataires, vivent ensemble dans un très grand appartement au centre de Paris. Un soir, lors d’une soirée organisée dans leur appartement, Jacques, le steward, accepte de servir de transitaire à un paquet qu’un ami va lui livrer le lendemain. Ayant à peine eu le temps de prévenir ses amis, il part en Extrême-Orient pour plusieurs semaines. Quand arrive le « paquet », il se trouve que c’est un petit bébé, apparemment la fille de Jacques, que sa mère, Sylvia, lui envoie sous prétexte que son travail l’empêche de s’occuper d’elle. Les deux amis se trouvent débordés et lamentablement inexpérimentés par le travail que leur donne la petite fille avec son lot de biberons, de couches et le souci de la faire dormir, tout cela s’ajoutant au travail qu’ils ont déjà.
3 papas complètement paumés pour le prix d’un ! Comment ne pas être attendris face à ses hommes gauches, drôles et débordants d’amour pour ce petit être qui arrive dans leur vie comme une parenthèse enchantée ? Un classique !
Et vous ? Quels sont les papas de cinéma que vous avez trouvé trop OP ?

Par

5 Commentaires

  • demoizellevivi

    Tres jolie sélection! Certains de ces films m’ont donné la larme à l’œil.

    15 juin 2013 at 8 08 15 06156 Répondre
  • Miss Natïaa

    Némo! Mon dessin animé préféré!!
    Très beau panel

    15 juin 2013 at 11 11 24 06246 Répondre
  • Adisa Koffi

    Will Smith dans à la recherche du bonheur, magistral comme tu dis, même si je l’ai vu plusieurs fois j’en pleure à chaque fois.

    17 juin 2018 at 10 10 26 06266 Répondre
    • D.

      Tout pareil !

      21 juin 2018 at 8 08 40 06406 Répondre
    • D.

      Tout pareil !

      21 juin 2018 at 8 08 40 06406 Répondre

    Répondre à D. Annuler la réponse.

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