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Apprentissage de la propreté : que faire quand baby chou ne veut pas lâcher sa couche ?

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Nina a deux ans et demi, elle rentre à la maternelle en septembre et porte toujours des couches. Nous sommes au mois de juin. On panique ou pas ? C’est le type de questions que je reçois environ une fois par semaine et c’est le signe que tout va bien ! Baby Chou,  va franchir cette étape avec brio. Comme tous les autres bambins qui sont passés par là avant lui. Mais vous allez devoir y mettre un peu du votre…Vous me suivez ?

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Nina c’est notre seconde fille. Un petit bout en train au caractère bien trempé et aux idées bien en place. Lorsqu’on lui demande si elle ne souhaiterait pas tester son petit pot qui lui fait de grands yeux, sa réponse est invariablement : NON !

Face à ce refus de lâcher les couches il y a deux écoles :

-Les adultes qui préconisent de retirer la couche malgré tout et de laisser bébé fesses à l’air ou habillé (mais avec une culotte à la place de la couche). Leur théorie : lorsque bébé réalisera à quel point c’est désagréable de mouiller ou souiller ses dessous et vêtements, alors il réclamera de lui-même d’aller aux toilettes ou au pot. Mouais, c’est pas ma came !

-Et puis il y les adultes qui sont persuadés que l’enfant est un animal social comme un autre ; qu’il n’y a pas de raison qu’il ne fasse pas comme tout le monde et décide de faire ses besoins aux toilettes ou au pot. La team confiance vous me suivez ?

Oui vous l’avez deviné, je (nous) sommes de l’école, ne pas brusquer baby chou.

Maya notre grande a elle aussi boudé le pot alors qu’elle avait trois ans révolu. C’est au mois de juin (elle avait eu trois ans en mars), soit deux mois avant son entrée à la maternelle qu’elle a décidé qu’il était temps pur elle de troquer ses couches contre des culottes. Cela s’est fait en une semaine le jour (avec trois accidents) et en quinze jours la nuit, sans aucun accident par la suite. Et ce n’est pas un cas isolé. Si vous discutez avec des parents autour de vous, ils seront nombreux à vous dire que cela s’est fait certes tardivement (et encore tout est tellement relatif), mais beaucoup plus rapidement qu’ils ne l’auraient imaginé. Moralité : chaque chose en son temps. Tout vient à point…

Chaque enfant a un rythme d’apprentissage qui lui est propre et qui ne suit pas toujours l’agenda des professionnels de la petite enfance. Certains se tiennent debout et marchent beaucoup plus tôt que prévu et pour d’autres c’est plus long. Il en va de même pour la parole. D’ailleurs Maya comme Nina ont marché et parlé plus tôt que la moyenne. Il y a certes des moyens, mais il n’ya pas de règles ! Tous ces apprentissages sollicitent énormément le cerveau et parfois il ne peut pas tout faire en même temps. Chaque enfant est différent  (et c’est cela qui fait la beauté de l’enfance), aussi il est important de respecter les singularités de chacun.

Nous souhaitons toutes et tous le meilleur pour nos enfants et l’approche de l’entrée à l’école me fait flipper autant que vous. L’encadrement de certaines écoles est parfois (trop) ferme à ce sujet, et fait comprendre aux parents que si baby chou pas n’est pas « propre », il ne pourra pas être admis à l’école (ce qui n’a rien de légal, même si je comprends que le personnel a d’autres choses à faire que de changer des couches). Quel parent souhaite être celui ou celle à qui ont l’on signale tous les soirs (avec une pointe de reproche : « Baby chou a encore fait pipi aujourd’hui…On a du le changer ». Pas moi en tout cas !

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Plutôt que de continuer à gamberger, je vous propose un petit guide des choses à savoir et à faire (ou pas), pour que l’apprentissage de la propreté se fasse sans stress côté parents et côte enfant !

Ce qu’il faut savoir

Bébé doit être prêt physiquement …

Se retenir n’est pas qu’une question de volonté. Pour ressentir l’envie et differer de quelques minutes ses besoins, le temps de s’installer sur le pot ou sur les toilettes, bébé doit être en mesure de contrôler ses sphincters. Il s’agit d’une maturité physiologique qui s’aqcuiert aux alentours de deux ans. On dit que bébé doit pouvoir monter et descendre les escaliers sans aide.

Mais aussi psychologiquement

Le corps de bébé lui appartient. Il a deux ans, il gagne en autonomie et exprime chaque jour le besoin impérieux de s’individualiser. Il veut faire selon ses propres règles et ce n’est pas de tout repos (terrible two, bonjour !). Et puis vous, super parent, vous venez lui ajoutez une contrainte aux nombreuses du quotidien : lâcher sa couche ! Si cette injonction à être propre est très bien vécue par certains enfants, pour d’autres c’est la bataille intérieure. Alors comme pour notre petite Nina et sa sœur Maya avant, c’est NON. Il ne s’agit pas d’un signe d’immaturité comme pourraient le penser certaines personnes. L’apprentissage de la propreté c’est le signe que babychou devient « grand », qu’il va devenir encore plus autonome. Une bonne nouvelle signe de réjouissance pour notre cerveau d’adulte, mais pour le cerveau immature de babychou cette information sème un affreux doute : « est-ce que je vais continuer à être leur baby chou ?! ».  Et si en plus on lui brandit la promesse (ou la menace) de pouvoir (ou risquer de ne pas) enfin aller  à l’école, alors là c’est la catastrophe ! Blocage assuré.

Ce qu’il faut faire

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Dédramatiser

Je suis intimement persuadée que le lacher prise est la clé de beaucoup de nos tracas de parents. Vous n’avez jamais remarqué que lorsqu’un enfant tombe il a tendance à d’abord scruter notre regard (pour voir s’il y a de l’appréhension), avant de se mettre à pleurer ou juste se relever et continuer à jouer comme si de rien était. Le miracle des neurones miroir ! Hé bien là c’est pareil. Plus vous allez exprimer votre crainte que baby chou ne soit pas « prêt » pour la rentrée, moins il le sera.

Proposer

On peut proposer régulièrement à baby chou si il souhaite essayer d’aller au pot. Pas tous les jours. Peut-être une à deux fois par semaine, l’air de rien. Sans insister en cas de refus. A cet âge il est important de laisser exprimer leur « je », « moi ». Certains enfants ne vont pas au pot et préfèrent directement les toilettes, donc pensez à vous équiper d’un réducteur et d’un petit tabouret pour qu’il puisse y accéder seul le cas échéant. On peut ainsi proposer à l’enfant un choix alternatif : « tu préfère le pot où aller directement aux toilettes ? ».

Pour les moins réfractaires ont peut mettre en place un petit rituel pot ou toilettes, avec des tranches durant lesquelles l’enfant saura qu’il peut essayer voir si « ça sort ». Juste essayer et surtout ne pas insister si rien ne vient. Ne pas l’y laisser des heures. Faire l’acquisition d’un petit sablier peut être très ludique. Nous en utilisons un pour le brossage des dents par exemple.

Si l’espace le permet, on peut même lui aménager son petit coin spécial pot, dans la salle de bain ou ailleurs.

Accompagner

On peut mettre en place un certain nombre de choses pour accompagner baby chou dans  à passer cette étape  :

  • Les livres qui racontent des parcours de personnages dans leur apprentissage de la propreté sont une très bonne chose. On leur propose de leur lire régulièrement en leur demandant de choisir leur livre et on va commenter les différentes scènètes avec l’enfant, de manière à ce qu’il puisse s’identitifer au personnage et peut être désamorcer un éventuel blocage. Nous avons trois livres sur le sujet. Qui ont très bien fonctionné pour Maya et qui commencent à faire leur petit effet pour Nina, même si ça n’est pas encore gagné.
  •  Troquer les couches à scratch pour des couches culottes. Vu que Nina ne souhaite pas encore quitter le moelleux de ses couches pour des culottes en coton  (malgré la proposition de les choisir elle même en magasin…C’est une option à essayer), alors nous sommes passées aux couches culotte pour son apprentissage. Elle enfile la couche culotte et elle a juste la baisser et la remettre ensuite, sans craindre le fameux accident.

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Nous avons opté pour les couches Lotus Baby Touch, dont l’édition limitée Super Héros a beaucoup plus à Nina. Les couches s’enfilent comme une culotte, donc plus de positon allongée, bébé qui prend le pouvoir, comme une championne ! On peut même lui proposer de l’enfiler seule.

Avec leur ceinture élastiquéé, les couches Lotus Baby Touch ne serrent pas la taille et ne glissent pas. Nina peut se mouvoir librement (et à cet âge c’est important !), sans se sentir entravée. Les couchent possèdent une barrière anti fuites qui lui évite l’angoisse que quelque chose s’échappe de sa couche. Et enfin la composition de ces couches est garantie sans substance dangereuse ou irritante pour bébé. La composition est d’ailleurs affichée sur les paquets.

Pour un petit résumé de la composition :

  • Des matières en contact avec la peau testées dermatologiquement
  • Pas de blanchiment au chlore élémentaire
  • Des couches non lotionnées et non parfumées
  • Des couches accréditées par Skin Health Alliance, et donc par des dermatologues indépendants
  • Une ouate de cellulose certifiée FSC, issue de forêts gérées de façon responsable
  • Des couches certifiées EU Ecolabel et qui ont donc un impact minimum sur l’environnement
  • Des couches qui respectent les directives de l’Union Européenne relatives à la sécurité des produits.

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Ne pas culpabiliser (ni humilier)

Enfin n’oubliez pas que la propreté est un apprentissage, donc rien n’est linéaire. Il y aura des loupés, des accidents et même des regressions. Il est important de toujours encourager son enfant sans le culpabiliser, même si malgré toute sa bonne volonté baby chou n’arrive pas à se retenir, cette fois ci. Lui dire que rien n’est grave et que ça viendra. Parce que oui, sauf en cas de problème physiologique particulier cela viendra. Alors leur faire confiance est le meilleur moyen de les encourager.

Je ne suis pas fan du sytème de récompense qui selon moi conduit l’enfant à agir de manière conforme à ce que l’on attend de lui juste pour la récompense. Le but de mener un enfant vers la propreté c’est l’autonomie et non pas pour notre fierté personnelle. Rien de tel que de maîtriser son corps et de savoir que l’on peut décider d’aller aux toilettes seul, que l’on a plus besoin de rester dans une couche souillée jusqu’à ce qu’un adulte puisse nous changer. Bref être « propre » c’est pour lui, pas pour nous. Alors on évite de s’énerver si ça ne va pas aussi vite qu’on le souhaiterait. On evitera aussi d’humilier l’enfant en le comparant à d’autres enfants qui seraient eux déjà propres ou en le menacant de rester cul nu en cas d’accident. En cas de sortie, prévoyez toujours un change complet pour parer aux éventuels accidents, sans que votre enfant n’ait à déprimer de pas avoir réussi à satisfaire à nos attentes.

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En résumé, si votre enfant entre à l’école en septembre comme la notre, surtout ne lui parlez plus de l’école en lien avec la propreté. Cela peut engendrer un blocage pour le pot ou l’école, ce qui serait dans les deux cas contre productifs. Ok nous sommes en juin, mais en deux mois il peut se passer énormément de choses dans la vie d’un tout petit. N’hésitez pas à transmettre ce petit guide du lâcher prise aux autres personnes qui s’occupent de l’enfant afin que tout le monde soit raccord. La démarche doit être cohérente entre la crèche/la nounou et la maison.

En attendant de me donner des news de vos babychou vs le pot, rdv sur ma page instagram pour un petit concours en partenariat avec Lotus Baby

A gagner :

  • 1 voiture LOTUS BABY et des couches en taille 4
  • 1 lot de goodies (body + poncho + sac à dos) et des couches taille 4

Rdv ici pour participer.

Article rédigé en partenariat avec Lotus Baby (toutes les opinions sont les miennes).

Les petits livres pour accompagner :

« Le pot ça sert à quoi », disponible ici

« J’y vais »; disponible ici

« Lucie va sur le pot » , disponible ici

 

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5 Commentaires

  • Plusfunlavie (Nadia)

    Super article Danielle! Vraiment no stress, il faut les laisser décider … je ne me stresse pas pour ça tans pis si la rentrée est décalée en janvier 2020, il a marché à 10 mois, tout fait en avance et puis il faut bien quelque chose en retard dans la vie 😅😅 (sa mamie s’y fera …)

    4 juin 2019 at 17 05 06 06066 Répondre
  • Anna S. Kedi

    Merci Danielle pour le partage. Moi je me demande quand même si je dois m’inquiéter. Ma petite madame a passé le stade de la propreté en journée, pas de couche, même quand on sort. Par contre la nuit, on y est pas du tout encore. Je crois que dans l’histoire c’est peut-être moi qui a le plus peur, parce qu’il y a souvent eu des ratés, mais quelle serait tes astuces pour l’autonomie complète? (elle a 3 ans et 6 mois)

    11 novembre 2019 at 19 07 05 110511 Répondre
    • Danielle

      Coucou, il faut juste lui laisser le temps. 3 ans et demi ça reste un bout de chou. Chaque enfant a son rythme. Si elle est propre le jour c’est déjà ça. Le reste viendra😉

      11 novembre 2019 at 19 07 56 115611 Répondre
    • Danielle

      Je trouve qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter si elle a besoin d’une couche la nuit, ça va venir tout seul petit à petit.

      14 avril 2020 at 18 06 19 04194 Répondre

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